Du 12 mai au 25 juin, la Marine nationale organise un exercice militaire de grande envergure, baptisé Polaris 25. Déployé principalement dans l’Atlantique et la Manche et en Bretagne, cet entraînement vise à préparer les forces françaises et alliées à faire face à un conflit de haute intensité, en mer, sur terre et dans les airs.
Après les éditions de 2021 et 2024, Polaris revient cette année avec une ambition renforcée: tester la réactivité, la coordination et les capacités opérationnelles des unités engagées dans un scénario réaliste et exigeant. Cet exercice s’inscrit dans la volonté de renforcer la posture de défense de la France face à des menaces complexes et évolutives.
De nos jours, nous savons à quel point il est important pour les armées de maîtriser l’espace aéromaritime, et c’est pourquoi cet exercice est primordial, afin de préparer les armées au combat moderne, et accroître la coordination entre les opérations dans les milieux terrestre, maritime, cyber, guerre électronique… et bien évidemment aérien, qui joue en effet un rôle crucial dans ce un combat en perpétuelle évolution.A cette occasion, les trois corps de l’armée française seront déployés, à savoir la Marine Nationale, l’Armée de l’Air et de l’Espace et l’Armée de Terre. Cette année l’exercice Polaris a un autre objectif majeur qui est de renforcer la capacité à opérer avec des puissances étrangères, c’est pour cela que les armées britanniques, espagnoles, américaines, italiennes, hollandaises et brésiliennes sont également mises à l’honneur.
Au total, c’est plus de 3000 militaires concernés, une vingtaine de bâtiments de surface français et étrangers et une quarantaine d’aéronefs mobilisés. Parmi eux, on retrouve les avions de chasse Rafale (M/AAE), Mirage 2000, Alphajet, les avions “Command and Control” E-2C Hawkeye de la Marine Nationale, E-3F Sentry de l’Armée de l’Air et de l’Espace, les avions de patrouille maritime Atlantique 2, mais également deux P-8 Poseidon, de la Royal Air Force et de l’US Navy.
Du côté des hélicoptères, participent à l’exercice les NH90 Caïman NFH et Dauphins de la Marine Nationale, des Merlin et Wildcat de la Royal Navy, ainsi qu'un groupement de l’ALAT (Aviation légère de l’Armée de Terre).
En vue de l’ampleur de l’exercice et pour son bon déroulement, des Zones Réglementées Temporaires (ZRT) ont dû être créées, majoritairement en Bretagne, dans la Manche et dans l’Atlantique.